Le Phare de Ré, c’est une tradition, – on la nomme un « marronnier » dans le jargon de la presse-, a tiré le bilan de l’année passée. En Une, l’hebdomadaire rétais a titré « 2023, dans le rétro » ! Et il s’en est passé des évènements sur notre île pendant douze mois… De la coupe du monde de rugby avec l’équipe géorgienne à demeure jusqu’à la question de l’avenir de l’EHPAD de Saint-Martin. Un bel été avec des souvenirs de pêche pour les uns et de bains à la Pergola ou à la plage du Peu Ragot ! A propos de la « grande plage » justement et des traditions qui défient les années. Il y en a une , tonique et vivifiante ! Oui, les traditions n’ont nullement peur du climat ou de la température ! Il en va ainsi du premier ou dernier bain de l’année suivant les conditions météorologiques et les années ! La radio locale, France Bleu avait fait le déplacement . Son reportage sonore sentait bon l’air marin et iodé sur fond d’écume de vagues ! « Bienvenue pour le premier bain de l’année !« , explique donc Christine Cadoret au micro de la radio. C’est Christine qui a accueilli les courageux venus ce jeudi 4 janvier à la plage du Peu Ragot, à La Couarde-sur-Mer. La présidente de la jeune association Ré’Actifs17 organise ce bain collectif depuis 2020 et cette année, c’était sa quatrième édition ! Et ce bain est déjà devenu un incontournable rendez-vous couardais. Au total, c’est une bonne cinquantaine de baigneurs (courageux et bruyants !) qui se sont lancés à l’assaut des vagues. Il était vers 10 h 30. « C’est un coefficient de 41, donc un petit coefficient. Mais la mer est très haute, il y a une grosse surcote. Donc il va vraiment falloir être raisonnable« , anticipe Christine Cadoret qui raconte à France Bleu cette belle aventure. Pour assurer une sécurité optimale, quatre sauveteurs de la SNSM de La Couarde, dont deux plongeurs, étaient présents. Une autre Christine, habitante de La Couarde, témoigne avec professionnalisme et humour de sa préparation avant de sauter dans le grand…bain ! : « Je suis arrivée de chez moi d’une marche rapide, pour avoir chaud. Et j’ai amené ma mascotte, Pixel, mon Golden Retriever, qui va m’aider à me mettre à l’eau. Originaire de Bègles, Julien a pris son courage à deux mains, mais avec une autre méthode: « C’est les enfants qui nous obligent à aller dans l’eau. » Il faut dire que les températures étaient douces: il faisait environ 12 degrés dans l’eau, et 13 degrés à l’extérieur. Sur la plage, on retrouve aussi Lisa, qui a gardé son bonnet le temps de la baignade. « C’est par les extrémités qu’on attrape froid. C’est revivifiant et je conseille à tout le monde de le faire ! » Christine confirme: « Une fois qu’on y est, on a chaud par le froid. » Les visiteurs enhardis se sont ensuite retrouvés autour d’un goûter, avec boissons chaudes et pain d’épices !
« Suivez les crottins, vous trouverez le chemin », le titre de cet article du Phare de Ré a de quoi surprendre. Et pourtant cette promenade dans le village proposée par le « poney club couardais », des Petites folies était une bien belle initiative. Il y avait un peu de nostalgie pour ceux qui ont connu les déambulations de « Bijou » le cheval de trait dont l’écurie était rue de Basse-Bretagne… Pour les plus jeunes , juste une découverte parmi les quéreux et les rues couardaises. Une découverte du patrimoine. Essentielle. Tout comme la culture est une autre essentielle d’une éducation bien construite, donc solide.
Le grand quotidien régional , Sud-Ouest l’écrit avec éclats : « L’année 2024 commence fort à La Maline ». A l’affiche la pièce à succès, « Les Poupées persanes », mise en scène par Régis Vallée. Une pièce rare car elle ne sera présentée qu’une seule fois en Charente-Maritime ! Et ce fut donc à La Maline. « Un ravissement de chaque instant », m’a glissé une couardaise qui est allée voir ces « Poupéés ». Evidemment, cette pièce trouve une résonance à l’histoire et à l’actualité. Elle aborde les questions de l’exil et des manifestations en Iran. « Ce conte a été récompensé par deux Molières en 2023. Aïda Asgharzadeh a été sacrée meilleure autrice et Kamel Isker, meilleur second rôle. C’est donc auréolé de prestige que cette pièce – qui a fait les beaux jours au Festival Off d’Avignon deux années consécutives – débarque dans la commune couardaise », peut-on lire dans Sud-Ouest. L’intrigue se lie autour du destin de quatre universitaires de la chute du Shah à l’arrivée au pouvoir du régime islamique et, d’autre part, l’histoire de deux sœurs venues célébrer le passage à l’an 2000 en France. Au fil des rebondissements, les récits se rejoignent et laissent entrevoir une histoire familiale enfouie. En filigrane, la pièce raconte une jeunesse pleine d’espoir, une lutte avortée, un peuple sacrifié…De l’émotion, de la tristesse et de la joie. Quelle chance d’avoir La Maline à La Couarde !
Bonne année encore à tous !