Des alertes pour l’école… Des chenilles processionnaires au groupe scolaire du Bois-Plage et c’est le Phare de Ré qui sonne l’alarme après plusieurs cas d’hospitalisation. L’hebdomadaire rétais indique que la municipalité a pris des « mesures drastiques ». On ne plaisante pas avec ces lépidoptères particulièrement urticants. Les enfants ne doivent pas y toucher. Des cas graves ont été enregistrés.
Alerte à l’école encore, mais à La Couarde. Des classes y étaient menacées de fermeture devant le nombre d’élèves qui ne cesse de diminuer. Le groupe scolaire couardais, peut-être aussi, est en sursis. Attendons avec espoir le programme de nouveaux logements sociaux du Petit Noue qui devrait attirer de nouveaux couples pour leur installation. « Un sursis pour l’école de La Couarde ? », interroge le Phare de Ré. Le directeur académique propose un moratoire de trois ans avant de statuer sur l’avenir de l’école. L’Education nationale attend un courrier de la municipalité pour la fin février sur ses engagements et ses prévisions. L’île de Ré fait bloc derrière un slogan qui ne doit pas rester que des mots : « un village, une école ». (voir l’édito). Il faut accélérer le rythme de revitalisation du centre bourg et le développement du parc immobilier avec les interrogations légitimes sur le foncier et son coût.
La vitesse n’est pas toujours bonne conseillère. Les radars sur la route veillent au grain. Sur l’île, « les radars toujours pas raccordés », titre l’hebdomadaire rétais. Des actes de vandalismes se sont multipliés « notamment à Ars et à La Couarde », rappelle l’article. Des plaintes ont été déposées systématiquement par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer.
La DDTM au cœur d’une réunion importante avec le maire, Patrick Rayton. L’objet de l’urgence ? « Installés sans autorisation depuis 40 ans, les corps-morts des Cossonnes sont remis en question, ce qui menace l’avenir des loisirs nautiques au sud de La Couarde. », note le Phare de Ré avec justesse. L’amarrage de bateaux, bien que très ancien, n’en est pas moins illégal. Il ne fait l’objet d’aucune autorisation, d’aucune redevance. La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) souhaite y mettre bon ordre. Avec à la clef de nouvelles recettes pour l’Etat ? Le processus administratif durera pas loin de deux ans. Il y aura quelques marrées d’ici là. Outre, la question de nouvelles taxes, c’est la vie du nautisme sur cette belle plage qui se trouve en sursis, lui aussi. L’école de voiles a besoin de bateaux de sécurité… Une association a été créée , l’AUP-PPSC, elle compte déjà une soixantaine d’adhérents. Le dossier est épais et compliqué. « Corps-morts illégaux… un nouveau dossier complexe pour la municipalité », titre Le Phare.
Un peu de culture, enfin. Rien de mieux pour oxygéner ses méninges. L’ouverture d’esprit n’étant jamais une fracture du crâne ! « Tidiani N’Diaye vient partager son chemin de vie à La Maline », c’est le titre du quotidien Sud- Ouest pour célébrer ce nouveau spectacle dans la salle de spectacle de notre village. « Au Mali, sur les décharges, des enfants, des femmes, des vieux, des jeunes travaillent pour gagner quelques francs CFA et cela crée de nombreux problèmes de santé. Les déchets sont brûlés, dégageant des vapeurs toxiques respirées par les populations voisines. Les montagnes de déchets ont fini par former de nouveaux paysages que l’on contourne comme un élément géologique naturel. Des rivières de plastique se déversent dans les rues, recouvrent les trous comme des flaques, on les enjambe ou les esquive de justesse. La matière plastique est partout, le plastique a tout infiltré… », écrit le site théâtre-contemporain.net. Ce spectacle a été créé en décembre 2022 à Genève. Il faisait escale à La Couarde, fin janvier. « A La Couarde, s’étendra une mer de sacs plastiques. Des bleus, des noirs, des jaunes, des verts et des violets. Il y en aura partout. », écrit avec enthousiasme Sud-Ouest. Les dangers de la pollution étaient sous nos yeux avec le talent communicatif de Tidiani N’Diaye. La Maline, l’espace d’une représentation, nous a plongés dans un océan coloré de réflexions.
Premier bilan, aussi, pour La Maline. Ses deux responsables culturels, Annabelle Bariteau et Jérôme Wagnon répondent aux questions de Ré à la Hune : « le bilan 2022 comptabilise près de 35 000 entrées sur les neuf derniers mois. Sachant que notre étude de faisabilité est de 50 000 entrées par an, nous pouvons nous réjouir de ce résultat. Nous sommes sur une année d’ouverture encore impactée par les conséquences du COVID et un public qui revient doucement dans les équipements culturels, quels qu’ils soient. La fin d’année a connu un pic de fréquentation notamment au moment des vacances de la Toussaint et des fêtes avec des films qui ont boosté les entrées, à l’image de Top Gun : Maverick, les Mignons 2 ou encore Avatar. » Très encourageant !