Les tempêtes se suivent et finissent toutes par se ressembler surtout, lorsque les coefficients de marrée sont importants. Inexorablement le littoral dunaire recule et, disparait sous les assauts des vagues et de la houle dévastatrice. Les noms de ces tempêtes successives finissent le plus souvent par être oubliés. Mais leurs traces durent des mois. Et la montée des eaux avec le réchauffement climatique ne laisse rien augurer de bon. Le Phare de Ré a consacré un article sur le sujet en nous rappelant justement le « petit nom » de la dernière en date passée au-dessus de nos côtes et de nos écluses. « Quel bilan pour le littoral rétais après le passage de Karlotta ? ». Nous avons tous échangé des photos prises à la côte, au Boutillon, du côté de la côte sauvage de Saint-Clément ou vers la plage de la Pergola. Une fois encore, les uns et les autres, en consultant ces images prises à la volée et envoyées sur la messagerie WhatsApp, nous étions tous éberlués de voir les ravages du vent, de l’eau déchainée, et au total de ces sortes de mini ouragans qui déferlent sur l’île. Nos plages couardaises, une fois encore, n’ont pas été épargnées. Il nous faut croire en l’innovation face à la Nature toute puissante. Ainsi, peut-on imaginer que ce nouveau béton mis au point par l’association Echo-Mer et validé par l’organisme officiel, l’Ademe (Agence de l’Environnement et la maîtrise de l’énergie) porte l’espoir d’un matériau propre et solide. Un matériau dont on ferait les digues et les remparts contre les éléments ? Comme nous l’apprend l’hebdomadaire rétais, cette «Nouvelle avancée pour Echo-Marée » permet de développer un béton à base de liège (récupération de bouchons), sans apport de sable (matière de plus en plus rare qui repart à l’océan après les tempêtes) et avec peu une concentration de béton justement très faible (13%). Avec le changement climatique, il n’y a pas que l’environnement protecteur qui est bouleversé. Dans un article très intéressant, le magazine Ré à la Hune nous explique avec détails que « la hausse des températures, la montée des eaux et l’acidification des océans », place « l’ostréiculture en première ligne du dérèglement climatique. » Solutions naturelles ou recours aux technologies, les ostréiculteurs sont déjà contraints de s’adapter. «On peut s’attendre à une augmentation de la fréquence et de la puissance des évènements extrêmes, notamment des épisodes de sécheresse ou de précipitations plus forts et plus ponctuels », explique Pierrick Barbier, référent scientifique au Centre pour l’aquaculture, la pêche et l’environnement de Nouvelle-Aquitaine (Capena). La hausse des températures, qui pourrait atteindre 3° d’ici 2100, entraîne mécaniquement une plus grande évaporation dans l’atmosphère, la formation de nuages et in fine des épisodes pluvieux plus intenses… Pas très bon pour les huitres. Les huitres ? Justement, à l’occasion de la Saint-Valentin, le Phare de Ré a tenu à casser un mythe né avec la déesse grecque Aphrodite ! Les huîtres sont-elles aphrodisiaques?, titre dans un papier plein d’humour notre hebdo préféré ! « La réputation de ces coquillages ne tiendrait pas scientifiquement mais son impact psychologique pourrait jouer en faveur d’une ambiance romantique “profitable” », écrit le reporter du Phare, Samuel Bleynie. Le grand quotidien régional Sud-Ouest, lui, s’est penché sur une autre tempête pour rappeler que le vent était fort avec Louis ! « La Couarde-sur-Mer : la tempête Louis s’en mêle et s’emmêle sur l’épreuve de Wing ! » L’article file allègrement, et avec bonheur, la métaphore maritime ! Il y avait du vent dans les voiles ! Et les conditions étaient limites pour cette compétition sportive. Mais, «un garçon toujours dans le vent, Benjamin Longy, s’est joué des éléments ! ». Heureux qui comme Ulysse fait un bon voyage et arrive à bon port ! Parler des tempêtes, c’est aussi découvrir de nouveaux prénoms ! Personne n’aurait en tête de les retenir pour leur souhaiter une joyeuse fête ! Karlotta ou Louis, et les autres moins féminins et plus masculins. Mais au fait, «Comment sont choisi les noms des tempêtes?». Yahoo!Actualités répond à toutes vos interrogations Elles s’appellent Ciaran, Alex, Egon, Zeus, Louis… Cinq organismes européens (pas moins !) sont chargés de trouver les noms des tempêtes qui s’abattent sur le Vieux continent ! Lui son prénom c’est Marc ! Pas une tempête mais le prénom de Marc Irazu, le directeur de l’école primaire de notre village qui part bientôt à la retraite l’esprit léger avec le sentiment du « devoir pédagogique accompli ».Bel article sobrement titré dans le Phare de Ré : « Marc Irazu, qui du maître ou de l’élève… »