Chers adhérents et adhérentes, votre revue de presse :
Au Nom du Pin parasol de La Maline :
Nous voulons sauver le Pin Parasol de la Maline ! Notre rassemblement d’un samedi de novembre a porté ses fruits. L’arbre n’a pas été abattu le 8 novembre comme la Communauté des Communes l’avait programmé. Le Phare de Ré, en Une, titrait : «Mobilisation autour d’un pin parasol ». Pour la cinquantaine de membres de l’APSC sur place ce jour-là, il s’agissait de sauver cet arbre, patrimoine végétal vivant, mais aussi symbole en pleine santé de la défense de la biodiversité rétaise. Votre hebdomadaire s’intéressait aussi à l’énergie solaire (réponse crédible aux éoliennes ?) mais aussi aux nouvelles pistes cyclables dans les marais de Loix, au risque là encore de bouleverser une biodiversité bien installée et qui veut vivre en paix et en harmonie avec les hommes ! Nous y reviendrons dans une autre revue de presse. Celle-ci est consacrée au Pin Parasol, à « notre » Pin Parasol, bien qu’il appartienne à une copropriété privée ! Privée, certes. Mais c’est bien avec de l’argent public qu’il serait abattu, remplacé… Et toujours avec de l’argent public qu’un parking tout neuf bien bitumé viendrait effacer toutes traces du Pin.
Pourtant , les pins parasol font partie depuis longtemps de l’environnement végétal de l’île. Il faut inverser les logiciels : comment inclure dans nos projets de construction le végétal existant ; et non pas détruire cette biodiversité pour rendre plus acceptable et confortable les futures constructions ? Les politiques doivent changer leur logiciel !
Sur le site de l’Office National des Forêts que lit-on à propos des essences d’arbres de l’île de Ré ? Extrait : « forêt jeune issue des plantations de pins réalisées au milieu du XXe siècle pour fixer les dunes mobiles […]. La forêt est composée principalement de pins maritimes en mélange avec d’autres résineux, et des chênes verts dans le sous-étage… L’enjeu de production de bois est faible en raison des conditions de croissance difficiles des arbres à proximité du littoral. Pin maritime et Chêne vert sont les essences objectifs, plus ponctuellement le Pin d’Alep et le Pin parasol ». Sur un autre site, celui de Ré Nature Environnement, la biodiversité rhétaise prend tout son relief, les louanges des Pins y est proclamée ! « Pour l’île de Ré, ce sont globalement des arbres tels que les pins, les cyprès, les cèdres, les ifs, mais aussi une plante herbacée commune sur nos dunes, l’Éphédra. » En 1994, un inventaire très complet, réalisé par André TERRISSE, a été publié par la Société Botanique du Centre-Ouest. Il comporte 13 espèces de Gymnospermes alors qu’actuellement l’inventaire actualisé par l’association Ré Nature Environnement en signale 19 espèces. Peu d’entre elles sont de nouvelles introductions. Le Pin, y compris avec son parasol, est donc bien une essence d’arbre historique sur l’île. Il fait partie prenante du patrimoine végétal de Ré et donc de La Couarde ! Mais plus éloquent encore sur le site de la CDC Ile de ré on trouve le PLU Intercommunal. Le document intitulé « Carnet de recommandations architecturales et paysagères », précise en page 37 :
« La végétalisation de ces cours et jardins privés est encouragée pour contribuer à l’ambiance de la rue mais aussi apporter de l’ombre et de la fraîcheur. Ces espaces dévoilent leur richesse par la présence de plantes grimpantes et la frondaison des arbres fruitiers (prunier, cognassier, amandier…) ou d’ombrage (mûrier, figuier, laurier-sauce, pin parasol…) qui dépassent des murs ». Ah, bon ? Le PLUI encourage et recommande le pin parasol et son ombrage légendaire ! Mais alors pourquoi cette ombre portée sur La Maline devrait laisser une partie du bâtiment en plein soleil ? Nous voulons croire qu’une solution épargnant ce « soldat » du patrimoine végétal couardais sera trouvée. Par exemple, classer ce majestueux arbre qui deviendrait un « arbre remarquable ». Il l’est déjà pour beaucoup de couardais. Donnez-nous vos commentaires sur le site de l’APSC et rejoignez-nous pour défendre tous les patrimoines couardais.