Mois de juin, mois chargé ! Les élections législatives des 12 et 19 juin avec une attention évidemment particulière pour la 1ère circonscription de Charente-Maritime ! La nôtre !
Mais aussi pour l’enquête publique sur Le PLUi revu et corrigé jusqu’au 3 juin. Le Phare de Ré titre avec autorité et sens de la démocratie participative «Le PLUi de nouveau soumis au public». N’hésitons donc pas à donner nos avis ! Il y a urgence. Urgence encore, plus structurante et donc plus inquiétante : le manque de logements à La Couarde. Les jeunes couples, les travailleurs saisonniers ont d’énormes difficultés à trouver à se loger. Avec deux conséquences qui engagent l’avenir du village et de son école communale et celui aussi des commerces. D’ailleurs, sur une ardoise face à l’église, le Café des Mouettes, flambant neuf, recherche personnel pour la saison. «Une lettre ouverte pour trouver des locations à l’année», titre Le Phare de Ré pour souligner l’urgence de la situation. C’est le Maire lui-même qui a adressé cette missive à ses administrés.
Des bulletins de vote pour les législatives, des courriers pour le logement couardais, des avis sur le PLUi… Et puis aussi, les commentaires admiratifs et laudateurs. Il y en a eus beaucoup pendant l’exposition des artistes couardais qui s’est tenue dans l’enceinte de la mairie pendant un mois. Des, «que c’est poétique !», que « c’est joliment dessiné », « quelle photo incroyable »… Créée il y a six ans, cette expo est revenue nous enchanter après deux ans d’absence due à la crise sanitaire. L’hebdomadaire rétais met en avant le travail de la plasticienne photographe Gwenaëlle, à juste titre. Il y en avait d’autres chacun dans son style, ses matériaux au travers de son œil culturel.
Gwenaëlle ira sans doute bientôt photographier le marais entre Ars et Saint-Clément de la famille Pajot. Quelle magnifique histoire humaine et patrimoniale. Olivier Pajot embarque ses quatre fils dans la transmission et la réhabilitation du marais familial. Lisez cet admirable article de Samuel Bleynie dans Le Phare de Ré. Un papier couleur pastel . Il y a du «vert opaline», du «rose nude» ou du «bleu nuage» dans ces lignes couleurs marais salant… « Cette semaine, les quatre frères sont sur le pont. Une pelle à la main, ils modèlent le bassin… ». Marais, terres des hommes et de la nature. Il y aura 40 carreaux sur ce marais ressuscité. Sur les bosses et sur la terre craquelée, ici tout vit, tout est plein d’âmes. La récolte de la fleur de sel n’est déjà plus très loin. Et l’odeur des vases séchées du moment parle à nos enfances enfouies mais si vivantes dans nos mémoires.
Dans Sud-Ouest, La Maline est à l’honneur ! La grande salle culturelle rétaise installée à La Couarde a projeté, en présence du réalisateur Mathieu Gérault, le film «Sentinelle Sud », son premier long-métrage tourné à Lyon mais aussi en partie à La Rochelle. Le pitch du film : aux lendemains d’une opération clandestine qui a décimé son unité, en Afghanistan, le soldat Christian Lafayette est de retour en France. Alors qu’il essaie de reprendre une vie normale, il est bientôt mêlé à un trafic d’opium pour sauver ses deux frères d’armes survivants. La mission dont ils sont les seuls à être revenus n’était peut-être pas celle qu’ils croyaient ! La Maline couardaise va devenir un lieu culturel régional mais aussi national incontournable ! La culture s’est aussi le numérique qui permet à distance d’avoir accès aux savoirs accumulés mais aussi, en temps réel, à bien des expositions et autres musées. Ré à la Hune consacre un bel article au nouvel espace numérique couardais qui permettra justement de réduire la « fracture numérique » grâce à une nouvelle salle communale et à la présence qualifiée d’un animateur dédié à ces nouveaux univers digitaux. La revue municipale Le Kiosque dans son 45ème numéro de janvier dernier avait consacré son dossier de deux pages à ce « nouvel espace numérique ». Parce que nombre de démarches administratives se réalisent en ligne , l’outil numérique est devenu incontournable. Raison de plus pour fréquenter assidument cet espace. N’oublions pas que nous sommes près de 40% à exprimer des inquiétudes à l’idée de devoir utiliser le digital pour nos documents administratifs.
