L'association pour la protection des sites de La Couarde-sur-mer

 « Village frontière pris entre deux courants, La Couarde-sur-Mer révèle une vie singulière, comme attirée entre deux contraires. Un coup d’œil sur une image satellite suffit à le constater : La Couarde-sur-Mer est au cœur du territoire, se rétrécissant en cet endroit avant de s’arrondir ensuite vers les contrées du Nord, et le « sur-mer » a du sens. Car ici, l’eau n’est jamais très loin, qu’elle déferle en vagues du côté Ouest ou scintille au soleil dans les marais salants à l’Est… » Quel joli texte, sous la plume de Pauline Leriche Rouard, du magazine Ré à La Hune. Le titre de ce bel article : « La Couarde, l’île de Ré en son cœur ». Juste magnifique pour cette longue prose consacrée à notre village.

Nos journaux rivalisent parfois d’imagination pour mettre en avant les lignes qui suivent. Et le titre y est évidemment pour beaucoup !  Dans Le Phare de Ré, nous avons eu le droit aussi à ce splendide titre d’article : « La Maline submergée de rires » ! Il s’agissait pour l’hebdomadaire rétais de rendre compte d’un spectacle comique, en rodage, présenté à des enfants « Des écoliers rétais ont eu la primeur du spectacle “Waterplouf”, de la compagnie Cirque en scène. C’est le grand jour pour la compagnie Cirque en scène, ce vendredi 9 juin à La Maline. Après deux résidences d’une semaine chacune dans la salle couardaise, les comédiens et circassiens Sébastien Le Goaziou et Arthur Tourenne s’apprêtent à jouer pour la première fois leur nouveau spectacle, Waterplouf, noyade interdite. » Des rires en cascades, comme si il en pleuvait ! En ces temps de sécheresse et d’actualités moroses, le rire devient salvateur. Et l’amitié aussi !

Rire et amitié au programme pour le club de natation de Philipsburg en Allemagne (10 adultes et 13 adolescentes) sur le bassin du Goisil de La Couarde-sur-Mer au début du mois de juin. Le quotidien Sud-Ouest était sur place. Quelques lignes de son reportage : « L’eau salée en doux trait d’union pour célébrer l’amitié née de part et d’autre du Rhin entre Ré et la ville de Philippsburg grâce au comité de jumelage Ré-Philippsburg à un an tout juste du demi-siècle de sa création. Sous l’œil attentif d’Elie Boulège, moniteur de voile au Centre nautique couardais du Goisil (CNCG), planchistes, kayakistes et catamarans se sont élancés avec enthousiasme. Quelques ploufs, beaucoup de rires, une maîtrise de la dérive ! ».

La convivialité présente sur l’eau, comme à terre. Oui, des rires et de l’amitié comme pour cette belle rencontre organisée par le Centre communal d’action sociale couardais dans la salle des fêtes et des associations. Une réunion avec les plus de 65 ans du village pour partager, informations pratiques, culturelles et sportives : « Un après-midi convivial pour les ainés couardais », note Le Phare de Ré.

Culture toujours, le bâtiment des Amis de la plage va renouer avec sa vocation récente ! L’hebdomadaire rétais nous apprend « qu’après le départ de l’office de tourisme, l’association propriétaire des murs reprend les locaux en main. La bâtiment va retrouver une vocation saisonnière d’accueil d’expositions temporaires ». C’est tant mieux.

L’été approche. Les plages et les pistes cyclables vont se remplir à vue d’œil ! La chaleur qui gagne un peu plus, chaque année, en intensité va-t-elle pousser les touristes sudistes à pousser plus au Nord, vers les côtes charentaises ? Bref, le réchauffement climatique aura-t-il un impact sur les transhumances estivales ? Pour le pont de l’Ascension, le pont rétais a vu défiler du monde ! Plus de 58.000 véhicules ! Mais, le record, 63.627 voitures de 2019, tient toujours !

Le Pont, justement, lui fête ses 35 ans. L’île de Ré s’ouvrait au continent , le 19 mai 1988 ! Beaucoup de médias ont couvert cet évènement majuscule pour nous autres rétais ! Sud-Ouest, France Bleu La Rochelle et aussi des media nationaux comme France Info. Extrait :  «Avec l’arrivée du pont, le marché immobilier s’emballe dans les années 90. Et pour l’enjamber, il faut payer 16 euros de péage, devenu une écotaxe, la seule en France. Il génère 13 millions de recettes par an pour préserver l’environnement. Aujourd’hui, les paysages sont intacts, la vigne revient sur l’île et la culture de la pomme de terre s’y maintient, malgré la spéculation foncière. En tout, 80 % des terres y ont été déclarées inconstructibles et leur prix est bloqué, aucune plus-value n’est donc possible. Les marées salantes sont donc préservées. Avec le pont, l’île a gagné en population, sans rien perdre en authenticité. ». Chacun pourra confronter sa vie d’avant et d’aujourd’hui. L’authenticité a forcément évolué !