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Revue de presse du 6 février

06/02/2023

    Les jours rallongent enfin et notre île de Ré prend une nouvelle lumière. Le soleil moins timide se montre parfois en présence de la lune, plus sûre d’elle et plus dominatrice, l’hiver. Pendant, cette saison qui tirera sa révérence le 21 mars prochain que font donc les sauniers ? Ces « cultivateurs de sel » ,qui donnent de l’âme à nos paysages en cueillant aussi comme il se doit, la « fleur de sel », sont là et toujours bien là. L’hiver, il faut préparer les tables du marais en prévision de la nouvelle récolte estivale. Comme en témoigne cet article dans Le Phare de Ré , accompagné de ce titre magnifique : « Un saunier en hiver » !  Antoine Blondin aurait aimé ce titre si proche de celui de son célèbre roman, adapté pour le film réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1962. C’était Gabin, « le singe en Hiver ».  Ici, dans cette article de l’hebdomadaire, c’est l’histoire du saunier couardais, Romain Perdurant, dont les 60 carreaux se trouvent entre notre village et Loix. Très joli texte. C’est aujourd’hui, Romain, le « Saunier en Hiver » !

    Lui, il vient des Antilles, mais avec le réchauffement climatique on le retrouve sur nos plages. Un spécimen s’est échoué sur la plage de Sainte-Marie. Il a tendance à mordre lorsque le baigneur se trouve dans sa zone… Et ça arrive ! Le baliste, poisson des mers chaudes avec sa bouche en forme de bec, ne fait pas de cadeaux aux mollets, parait-il. Bon, préférons le regarder de loin, quand même ! Ce n’est pas encore les « Dents de la mer » pour autant !

    La mer peut être dangereuse. L’océan ne fait pas non plus de cadeaux. Grand reportage dans l’hebdomadaire rétais sur « un exercice d’alerte submersion grandeur nature ». Il vaut mieux prévenir. Belle et efficace initiative de la mairie de notre village. Pas moins de onze photos dans ce reportage pour témoigner du sérieux de la mobilisation. Denis Giraudeau, maire adjoint, est à la manœuvre. Les 26 acteurs mobilisés pour cet exercice , le 18 janvier dernier, ont tous été remerciés chaleureusement par le maire, Patrick Rayton. Solidarité encore, avec le concours des jeunes du service volontaire. Il fallait se baisser pour ramasser et redresser les pierres de Moufette, la plus célèbre écluse de l’île. Elle est à Saint-Clément. Mais, elle appartient à notre patrimoine collectif. Le Phare de Ré y a consacré une pleine page avec un titre long. Un « A la rescousse de Moufette », aurait suffi. Á la rescousse ! Une bouée jetée à la mer, aussi ! Une bouée venue de si loin. Celle-ci a été retrouvée sur notre belle plage des Anneries. Elle est orange, mesure près de quatre mètres, couverte de mollusques, elle s’est échouée. Elle vient du Canada ! Il s’agit d’une bouée de port. Les garde-côtes canadiens ont été informés. Nous vous tiendrons au courant (porteur aussi de bouée ) « Une bouée canadienne échouée sur la plage des Anneries », tire notre hebdomadaire.

    Elle est devenue « une star nationale » ! La Vierge de La Flotte fait couler de l’encre et intéresse tous les media. Des plus locaux, aux télévisions nationales. Ré à La Hune écrit : « A l’image de la chaîne de TV nationale CNews, qui a illustré toute la journée de vendredi 13 janvier son sujet par une photo réalisée par Ré à la Hune, de nombreux médias ont relayé le jugement de la Cour d’Appel de Bordeaux, ayant confirmé celui du Tribunal Administratif de Poitiers, qui avait été saisi par La Libre Pensée 17 : la statue de la vierge doit être retirée de l’espace public… » Affaire à suivre (voir l’édito). Car , il y aura une suite !

    Pour terminer, quelques notes de culture. La Maline a résonné sous les coups d’un tuba illustre. Sud-Ouest raconte le magnifique spectacle : « Star mondiale du tuba, Thomas Leleu fut le premier à remporter une Victoire de la musique avec cet instrument. En faisant halte à La Maline ce jeudi 2 février à 20 h 30, il offre un concert où il casse les codes de la musique classique. Bas du formulaire Accompagné par Guillaume Vincent au piano et Adélaïde Ferrière au vibraphone, il reprend son album « Stories », où il interprète majoritairement des œuvres originalement pensées pour la voix, les revisitant à sa sauce. Parmi les œuvres qu’il reprend, des classiques de Michel Legrand, de Barbara et Georges Moustaki, et d’autres moins connus, Erik Satie, Joseph Kosma, etc. Mais, dans « Stories », pas de voix, peu de chant, surtout des instruments. ». C’était beau, c’était grand, c’était fort !

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