Chers amis adhérents ,
C’est déjà l’heure de la rentrée même si l’arrière-saison couardaise s’annonce prometteuse ! Votre revue de presse reprend du service ! Souhaitons nous une bonne rentrée pour nous et nos familles avec, espérons-le, un contexte sanitaire moins contraignant et progressivement un retour à une vie plus normale.
Beaucoup d’entre vous étaient présents lors de notre Assemblée Générale annuelle, le 19 août dernier à la Salle des Fêtes. Nous étions heureux de nous y retrouver. Un moment important pour vous parler des initiatives et des réalisations de votre association mais aussi parce qu’à cause de la crise de la Covid 19, nous n’avions pas eu le loisir de tenir nos « cafés couardais » pour échanger.
L’ AG de l’APSC a été, grâce à chacun d’entre vous, adhérents, membres du Conseil d’administration et du bureau de l’APSC, un grand succès salué par la presse. Le « Phare de Ré » titrait ainsi le 25 août : « L’APSC, une association qui compte ». Consacrant une page entière à notre Assemblée Générale. Au-delà de la forte participation et du nombre de thèmes et d’actions abordés (Fonds des Airs, pistes cyclables, réfection de la Balance et sa valorisation du quartier Thomazeau, aménagement du mail et de la future Maline,…) la présence des deux nouveaux conseillers départementaux, Patrice Raffarin, également maire de Rivedoux et Véronique Richez-Lerouge donnait un autre relief à notre réunion. D’autant que le maire de la Couarde, Patrick Rayton et le Président de la Communauté des communes, Lionel Quillet honoraient de leurs présences notre réunion. Sur les sujets d’aménagement du territoire, de péage du pont, le Phare de Ré notait que « deux visions s’affrontent ».
Dans son édition du 1er septembre Ré à la Hune qualifiait l’AG de « dynamique et riche » et notait que l’association, dans le cadre de « la révision du PLUI souhaitait faire appel à un cabinet d’experts pour évaluer les changements pour la Couarde ».
Mais toute la presse locale attendait les élus sur le sujet clivant de l’éolien offshore. Ré à la Hune notait que sur « le projet éolien et bien qu’elle soit encore contenue, la tension (était) palpable entre les élus aux analyses opposées ». D’ailleurs, dans sa livraison du 1er septembre, le Phare de Ré reprenait dans son grand dossier sur l’éolien offshore pour toute l’île, les propos totalement opposés sur ce sujet qu’avaient tenus les élus. Là, où Véronique Richez-Lerouge voulait engager le débat pour peser sur les décisions, Lionel Quillet expliquait que « l’État que je respecte n’est pas dans une position de débat puisqu’il n’a pas prévu de recours juridique, il l’a même supprimé pour notre seule protection : Natura 2000. Débattre est une fausse solution face à une opacité entretenue à dessein puisqu’on nous parle de champ d’expansion d’éolien et non de nombre d’éoliennes ». Le site du Littoral indiquait début août que « Sainte-Marie et Ars accueillent jeudi 5 août la caravane du débat public sur les éoliennes en mer dans les pertuis…S’il est un sujet qui ne manquera pas d’alimenter l’actualité fin 2021 début 2022, c’est bien celui des projets d’implantations d’éoliennes en mer en Nouvelle-Aquitaine. Déjà, plusieurs associations locales se sont emparées du dossier qui sera soumis au débat public du 30 septembre 2021 au 30 janvier 2022, dates arrêtées le 28 juillet dernier par la Commission nationale du débat public (CNDB) ».
Nous vous tiendrons informés régulièrement, chers adhérents et adhérentes de ce dossier si crucial pour l’île de Ré. D’ailleurs, votre association souhaite converger et unir ses forces avec les autres associations de protection des sites pour débattre et partager tous les points de vue. A la fin du mois d’août, à la salle Godinand de Saint-Clément, une projection du film « Oceans 3, la voix des invisibles », et notamment aux pêcheurs professionnels et cela , notait le Phare de Ré « à moins d’un mois du débat sur le projet en mer au large de la Nouvelle-Aquitaine ». Pas moins de 150 personnes se sont retrouvées pour visionner ce film documentaire.
La pression sur les élus avec le changement climatique et les impératifs professionnels, touristiques, de qualité de vie ne doivent pas obérer un large débat et une large consultation avec les citoyens concernés. Dans un point de vue publié par Les Echos le 25 août , l’avocat Matthieu Ragot écrivait qu’en matière de climat il ne fallait « pas confondre urgence et précipitation » et que « la réglementation environnementale doit, autant que possible, être harmonisée : c’est la condition de son efficacité ». Sur le projet d’éolien, l’hebdomadaire rhétais, en Une et en titre résumait parfaitement la situation qui prévaut en ce moment: « l’Île de Ré, sur ses gardes ».
En matière de faune et de flore, ce « papier » sur ces deux dauphins échoués à la Moulinatte, le mardi 24 août. « La catastrophe continue en silence », lâche l’expert Grégory Ziebacz, membre du Réseau national d’échouages (RNE). Ces deux dauphins portaient des traces de coupures et de perforations. Le Phare de Ré, nous apprend que c’est sur le continent à Dampierre-sur-Boutonne que Falco, âne rétais, a été couronné champion de la race Baudet du Poitou !
La flore aussi nous intéresse parce que la qualité de l’environnement est essentielle : l’APSC sera vigilante sur le sort du « pin parasol » de la Maline et l’aménagement végétal du mail. Le Pin sur un espace privé a donné lieu à plusieurs courriers au Conseil syndical et au syndic de la résidence.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques. Cette revue de presse est la vôtre. Pour garder le lien entre nous, et garder au cœur notre village, La Couarde.